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27 février 2007

La dilectique materialiste comme façon de vivre

Notre vie n'est pas une accumulation accidentelle d'événements détachés les uns des autres, elle forme pûtot un tout cohérent où les événements se lient entre eux et dépendent les uns des autres. C'est pourqoui on ne peut envisager un événement précis de notre vie sans prendre en compte les phénomènes qui l'ont entourés. Ainsi, à l'inverse, n'importe quel événement de notre vie peut être compris et justifié si on le considère dans sa liaison indussoluble d'avec les phénomènes qui l'ont entouré, si on le considère comme conditionné par les phénomènes environnant.

Poursuivons. Il ne faut pas voir notre vie comme un état en perpétuel stagnation mais comme un état en perpétuel changement, en renouvellement et en développement incessant où toujours quelque chose nait et se développe, où quelque chose se désagrège et disparaît.

Poursuivons. Du point de vue dialectique, notre développement passe par des changements quantitatifs insignifiants et latents à des changements qualitatifs qui deviennent soudain et opèrent par bonds, ils sont le resultat de l'accumulation de changements quantitatifs insensibles.

Par conséquent on peut donc mettre en rapport les trois propriétés de la dialectique que l'on vient d'ennoncer et constater que la vie est en perpétuel mouvement dû au fait que l'accumulation des événements passe du quantitatif au qualitatif sans perdre le lien des événements entre eux. De ce fait le niveau de notre vie arrivant au niveau qualitatif il est aussi possible de passer du qualitatif au quantitatif, le qualitatif pouvant disparaître car le quantitatif duquel il est formé s'épuise faute d'événements négatifs liés entre eux qui ont poussé le qualitatif en déclin graduel.

Prenons l'exemple de la chimie, science des changements qualitatif des corps dû à des changements quantitatifs; lorsqu'on enlève un atome à l'oxygène on otient de l'ozone.

Toutefois on ne peut considérer notre vie comme un processus de développement prit dans un mouvement circulaire, car toute chose devient autre ou comme le dit Aristote "on ne se baigne jamais deux fois dans la même rivière".

Le temps qui passe peut aussi considéré comme un mouvement progressif, un passage d'un état ancien à un nouvel état. Le temps dans son déroulement est issu de la négativité de laquelle résulte le présent et qui fait se succéder des moments distincts. Le présent est quelque chose de négatif dans le sens où il résulte du passage de ce qui était à venir en quelque chose d'actuel qui lui même doit se transformer en quelque chose de passé. Le passé, le présent et l'avenir sont les passages de l'être au néant et du néant à l'être, la disparition immédiate de ces différences dans l'individualité fait le présent actuel. Ce présent est condamné à disparaître au même titre que l'avenir d'où il provient et que le passé où il s'en va.

Poursuivons. Notre passé est formé de côté négatifs ainsi que de côtés positif, nous sommes l'addition des contradictions de notre passé. Pour un développement ascendant, progressif nous devons transformer la lutte de ces contraires, la lutte entre l'ancien et le nouveau en une conversion de changements quantitatifs en en changements qualitatif. Ces changements sont contigents. Reste qu'avec la méthode dialectique le processus de développement de notre vie ne s'effectue pas sur le plan d'une évolution harmonieuse mais sur la mise à jour des contradictions de certaines périodes.

"Le  développement est la lutte des contraires" Lenine

Michaela Bernacki, d'après Staline "Le materialisme dialectique et le materialisme historique"

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